Dernières actualités avec #surpopulation carcérale


Le Figaro
7 days ago
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- Le Figaro
Gérald Darmanin obtient une légère baisse de la population carcérale
Réservé aux abonnés INFO LE FIGARO - Pour la première fois depuis 2020, l'administration pénitentiaire compte 129 détenus de moins et 60 matelas au sol de moins que la semaine dernière. Les coups de pression peuvent payer. Voilà deux semaines que Gérald Darmanin ne lâche plus ses procureurs et ses procureurs généraux pour faire baisser la surpopulation carcérale. Jeudi matin, c'était la troisième fois en 15 jours que le ministre de la Justice, épaulé de son directeur de l'administration pénitentiaire, recevait en visioconférence l'ensemble des parquetiers pour les convaincre d'agir afin de baisser la population carcérale. Les effets sont là. Certes, très modestement, mais c'est la première fois depuis la crise du COVID, en 2020, que le directeur de l'administration pénitentiaire a pu annoncer une légère inversion de la courbe. Il a ainsi annoncé 129 détenus et 60 matelas au sol en moins pour la semaine écoulée alors que, le 3 juillet, les chiffres culminaient à 84 892 détenus et 5 888 matelas au sol. En sachant que, chaque trimestre, on comptait jusqu'alors 1 000 détenus en plus. « C'est reculer pour mieux sauter» «On ne sait pas encore pourquoi plus de détenus sont sortis qu'il n'en est entré», remarque…


Le Parisien
16-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
Surpopulation carcérale : pourquoi les prisons françaises débordent
Écoutez Code source, le podcast d'actualité du Parisien Sur votre smartphone ou votre tablette, écoutez Code source et abonnez-vous sur : Résumé. Chaque année, les prisons françaises débordent un peu plus, incapables d'absorber dans de bonnes conditions les milliers de nouveaux détenus. Cette année, la surpopulation carcérale atteint des sommets avec 83 000 détenu(e)s pour seulement 62 570 places disponibles, un record. Dans certaines maisons d'arrêt, le taux d'occupation dépasse même les 200%. Le phénomène n'est pas nouveau et la France n'est pas le seul pays européen confronté à ce fléau. Mais ces dernières semaines, face à une situation de plus en plus critique, certains cadres de l'administration pénitentiaire ont décidé de tirer la sonnette d'alarme . L'un d'entre eux, Stéphane Gély, directeur interrégional des services pénitentiaires de Toulouse a même indiqué dans une note interne qu'il ne pourra bientôt plus incarcérer de nouveaux détenus. Pour Code source, Carole Sterlé et Timothée Boutry, journalistes au service police-justice du Parisien, décryptent ce phénomène. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music , Podcast Addict ou Castbox , Deezer , Spotify . Crédits . Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Raphaël Pueyo et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network. À propos de Code source. Code source est le podcast quotidien d'actualité du Parisien. Des histoires racontées par les journalistes de la rédaction ou par celles et ceux qui les ont vécues directement. Un rendez-vous porté par le présentateur Jules Lavie et la reporter Ambre Rosala, à retrouver du lundi au vendredi à partir de 18 heures sur ou sur les principales plates-formes d'écoute. Un commentaire ? Écrivez-nous par courriel à codesource@ ou interpellez-nous sur Twitter ( @codesource )

Le Soir
16-07-2025
- Politics
- Le Soir
Surpopulation carcérale : les premières mesures d'urgence seront présentées au Parlement
La commission de la Justice de la Chambre a approuvé mardi en deuxième lecture la loi d'urgence qui vise à réduire la surpopulation carcérale. Le projet de loi peut désormais être voté en séance plénière. La majorité a apporté un amendement afin d'éviter que les auteurs de faits de violence familiale porteurs d'un bracelet électronique puissent purger leur peine à domicile, une initiative qui fait suite à la tentative de féminicide à Houthalen-Helchteren. La Belgique connaît comme d'autres pays un problème structurel de surpopulation de ses prisons. Il est particulièrement aigu en ce moment. Début juillet, plus de 13.700 personnes étaient détenues dans les prisons, alors qu'il n'y a de la place que pour un peu plus de 11.000 prisonniers. De ce fait, de nombreux détenus dorment à même le sol. Environ 4.000 condamnés qui devraient normalement être en cellule sont en liberté parce que l'exécution de leur peine a été suspendue. En outre, plus de 600 prisonniers bénéficient d'un congé pénitentiaire prolongé. Des mesures qui détricotent celles de la législature passée Avec l'accord de Pâques, la ministre de la Justice, Annelies Verlinden, a reçu le feu vert du gouvernement pour une loi d'urgence visant à lutter contre cette surpopulation. Pour les peines allant jusqu'à trois ans, la prison devrait devenir le dernier recours, ce qui signifie que les juges devront motiver pourquoi ils ne proposent pas de peine alternative. Celle-ci sera imposée d'office pour les peines de prison allant jusqu'à six mois. La ministre CD&V est revenue sur une mesure prise par son prédécesseur Vincent Van Quickenborne (Open Vld). Sous la législature passée, il avait imposé que les personnes condamnées à une peine d'emprisonnement de moins de trois ans purgent effectivement leur peine. La mesure a été controversée en raison du manque de place en prison déjà criant à ce moment. En vertu de la loi d'urgence, les condamnés à une peine d'emprisonnement allant jusqu'à trois ans peuvent bénéficier d'une libération anticipée après avoir purgé un tiers de leur peine. Ils peuvent être libérés au bout de six mois seulement moyennant un bracelet électronique.